Un portrait de Valérie Belin par Emilie Mathys à retrouver sur le site de L’Elysée hors champ

 

 

Lorsqu’on évoque avec Valérie Belin l’importance d’un regard extérieur sur le travail d’un artiste, d’un regard qui invite à la remise en question et aux choix éclairés, la photographe et plasticienne française admet volontiers que c’est celui qu’a porté Photo Elysée sur son parcours qui a compté. C’était en 2008-2009, lorsque le musée lausannois organisait une rétrospective de son œuvre qui se présentait sous forme de séries photographique. Auparavant, William A. Ewing, ancien directeur de l’institution, avait sollicité Valérie Belin, dont il loue la «vision unique» et «sa façon de perpétuellement se réinventer », pour plusieurs ouvrages et expositions collectives.

 

Depuis plus dix ans, cette relation privilégiée est ponctuée d’allers-retours entre Paris et Lausanne, entre conférences, rencontres et expositions. «Photo Elysée n’a pas été un one-shot, comme c’est souvent le cas, explique depuis son appartement parisien Valérie Belin. Il y a une vraie continuité dans le temps. C’est très stimulant pour une artiste que l’intérêt persiste, d’être encouragée dans notre évolution. De constater ainsi que les thématiques traitées résonnent toujours.» Le musée représente pour la Française un point d’ancrage en Suisse, pays dont elle souligne la tradition photographique très présente.