En 1962 Frank Horvat publie « J’aime le strip-tease ». Ces photographies sont restées gravées dans ma mémoire parce qu’elles mettent en scène avec une grande économie de moyens trois éléments : l’obscurité, la lumière et le corps. 

 

Dans ma série « Black-Eyed Susan », je simule une projection de motifs lumineux à la surface d’un visage, comme si j’avais utilisé un projecteur de diapositives dans la pénombre du studio. J’utilise ainsi métaphoriquement le même genre d’artifice lumineux qui est à l’œuvre dans la série Strip-tease.

 

Cette exposition est l’occasion, pour moi, de rendre hommage à un photographe dont j’apprécie la très grande diversité de son travail, son sens de l’expérimentation et son inventivité – et qui m’a influencée par la mémoire que j’ai gardée de cette série particulière de photographies.

 

https://photodays.paris/Frank-Horvat-Studio-Valerie-Belin