L’exposition « Golem ! Avatars d’une légende d’argile » explore, avec 136 œuvres provenant de 28 institutions et prêteurs privés, le riche devenir de la figure du Golem dans les arts visuels, à travers un parcours mêlant peinture, dessin, photographie, théâtre, cinéma, littérature, bande dessinée et jeu vidéo. 

 

Être d’argile animé à l’aide de lettres sacrées, le Golem est l’un des mythes juifs les plus célèbres et l’une des figures majeures de la littérature fantastique. Celui que l’on a coutume de représenter sous les traits d’un géant aux pouvoirs surhumains n’a cessé de fasciner et d’endosser de multiples significations au fil du temps.

 

Le mythe du Golem trouve de fortes résonances aujourd’hui dans les évolutions scientifiques, médicales, technologiques, industrielles et économiques tels le clonage et le corps « augmenté ». Certains artistes s’emparent de cette dimension démiurgique en modifiant leur corps pour en accroître les possibilités, ou en faisant du vivant un matériau artistique.

 

Deux oeuvres de la série des Super Models sont présentées au sein de l’exposition. Ces deux photographies de mannequins, faites à l’effigie de l’Homme, et, dont les noms ont été empruntées à à diverses divinités féminines de la mythologie grecque et de la télévision, sont sublimées, à travers le regard de l’artiste, par la superposition de l’image du mannequin avec un motif géométrique réalisé au moyen de composants vectoriels. Celles-ci deviennent, ainsi, des représentations à grande échelle d’un être aux capacités démultipliées et enrichies, d’un golem trans-humain. 

 

Dossier de presse

 

Vue de l’exposition Golem! Avatars d’une légende d’argile, Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, Paris, 2017

 

Vue de l’exposition Golem! Avatars d’une légende d’argile, Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, Paris, 2017