Pour sa deuxième exposition à la Galerie Edwynn Houk, Valérie Belin présente sa série des Super Models, également présentée cette année à l’occasion de son exposition personnelle, Les images intranquilles au Centre Pompidou.

 

La série comprend six œuvres dont les noms – Ananké, Aura, Electra, Isthar, Junita et Saffron – ont été empruntés à diverses divinités féminines de la mythologie grecque et de la télévision. Ces divinités sont représentées par six photographies de mannequins de vitrine en fibres de verre, choisis par l’artiste sur catalogue dans les « collections réalistes » du fabricant Adel Rootstein. Les œuvres ont été réalisées selon une technique de « sublimation », dont l’artiste est coutumière, en l’occurrence, ici, par superposition de l’image du mannequin et d’un motif géométrique réalisé au moyen de composants vectoriels. Par l’artifice du procédé utilisé, agissant comme un jeu de miroirs semblant multiplier l’image à l’infini, le propos de Valérie Belin n’est pas tant de donner vie à l’inanimé, mais plutôt de « miner le cliché de l’intérieur » par l’exaltation de sa puissance et son exacerbation, pour mieux en faire surgir la réalité.

 

Dossier de presse (anglais)